Assurance loyer impayé : fonctionnement

Même avec un locataire qui a un bon dossier, le risque des loyers impayé est toujours présent. Pour vous protéger de ce problème, vous pouvez prendre une assurance GLI. C’est d’ailleurs, une pratique très courante pour les bailleurs. Elle les prémunit d’un problème de manque de revenu ou la réparation des matériels dégradés.

C’est quoi une assurance loyer impayé ?

Cette assurance est un contrat qui sert à protéger le propriétaire des éventuels loyers impayés. Elle n’est pas obligatoire, mais elle protège les bailleurs en cas de problème financier du locataire. Ceux-ci n’auront pas également à payer eux même les frais de réparation en cas de dégradation de matériels dans la maison. L’assurance GLI concerne uniquement les logements servant pour une habitation : une maison ou un appartement.

Cette garantie est activée lorsque le propriétaire entame des recours et saisit la justice pour réclamer les loyers. Elle couvre à la fois les frais de contentieux et la procédure. C’est un contrat passé entre le bailleur et l’assureur. Même si ses conditions de souscription dépendent en partie du locataire, il ne paie pas les cotisations.

La police d’assurance contient les sinistres et les modalités de garanties. Vous y trouverez également la durée de la couverture et les cotisations à payer. Il est bon de préciser que celles-ci peuvent être déduites sur les revenus fonciers au moment de la déclaration fiscale. En cas de besoin, le bailleur peut rajouter des garanties pour se couvrir entièrement des éventuels problèmes financiers du locataire. La couverture est comme une sorte de caution qui prémunit le bailleur de tous les problèmes.

Quelles exigences pour le locataire ?

En souscrivant cette garantie, le bailleur est entièrement libre de choisir les différentes modalités. Cependant, l’assureur impose des conditions en fonction de ce qu’il a choisi.

  • Le logement qui fait l’objet d’assurance doit avant tout être une résidence principale.
  • La compagnie d’assurance impose également un taux d’effort pour chaque locataire. Celui-ci est à 33 %. Ce taux signifie que le loyer à payer par le locataire ne doit pas excéder 33 % de l’ensemble de ses revenus.

Avant d’établir le contrat de bail, le propriétaire doit alors vérifier la solvabilité du locataire. Vous ne devez prendre qu’un locataire avec une bonne situation financière. Il doit avoir des revenus réguliers et stables. Les personnes avec un contrat en CDD, en indépendant ou en intérimaires ne convient pas forcément à ce type d’assurance. Si vous prenez un locataire en CDD, il doit au moins durer 8 mois. Pour un travailleur indépendant, son activité doit exister depuis plus de deux ans.

Quels types de logements acceptés ?

Toute personne travaillant dans le domaine d’investissement locatif pour habitation peut souscrire une assurance GLI. Si vous avez une location saisonnière ou secondaire, les assureurs n’acceptent pas de vous couvrir. En effet, il y a le risque de vacance qui n’entre pas en compte dans les conditions de sa souscription. Les compagnies d’assurance n’acceptent pas également de garantir les locaux commerciaux et les bâtiments en mauvais état.

L’assurance GLI concerne surtout les logements qui coûtent entre 2000 et 2300 euros en location. Les compagnies d’assurance acceptent rarement de prendre une habitation avec un loyer supérieur à 3500 €. Avant de signer la police d’assurance, l’assureur vérifie l’état de la maison. Si elle ne convient pas aux normes imposées, il est en droit de refuser le contrat. Un bailleur qui prévoit de prendre cette assurance ne peut pas prendre une caution. Le propriétaire donne également le droit à l’assureur de rompre le contrat si le locataire ne respecte pas ses engagements.