Distinction entre le réfugié, le demandeur d’asile et le migrant

La décision d’une personne d’immigrer peut résulter de nombreux facteurs différents. Ce sont ces raisons qui définissent généralement le statut de la personne une fois arrivé dans le pays d’accueil. Voyons dans cet article les positions juridiques qui découlent de ces faits pour l’immigrant.

Le réfugié

Le réfugié est l’état d’une personne qui a quitté son pays pour des cas de force majeure. Elle se voit dans l’obligation de recourir à cette alternative pour sa propre sécurité. Il lui est préférable de fuir son pays pour bénéficier de la protection internationale. C’est cette protection que le réfugié recherche en priorité en se réfugiant dans un autre pays que le sien. En effet, il a plus de risques d’être victime d’une négligence de la considération de ses droits humains et de persécution par son propre État. Cette situation peut arriver lorsque l’État ne peut ou ne veut plus protéger ses citoyens. Lorsque la vie et le sentiment de sécurité sont menacés, il est compréhensible de vouloir rechercher ces besoins fondamentaux ailleurs. De plus, il n’y a véritablement plus d’autres alternatives.

Le demandeur d’asile

Il y a souvent confusion entre le réfugié et le demandeur d’asile. Le demandeur d’asile est également une personne qui a quitté son pays pour les mêmes raisons que le réfugié. Néanmoins, le concerné demande à être protégé par le pays accueillant. Durant cette étape, le demandeur d’asile n’est pas encore légalement reconnu comme étant un réfugié. Il doit attendre d’être statué sur sa demande. À rappeler que le droit d’asile est un droit humain. Toute personne doit normalement être autorisée à immigrer dans un autre pays pour y demander l’asile. En somme, le statut de demandeur d’asile est l’étape intermédiaire entre l’arrivée dans le pays d’accueil et le fait d’être légalement reconnu comme un réfugié. Avant d’être réfugié, il faut obligatoirement être un demandeur d’asile.

Le migrant

Il existe encore une certaine lacune face à la définition juridique de ce mot. Mais, certaines organisations considèrent le migrant comme étant des personnes qui vivent hors de leur pays d’origine. Toutefois, ils ne sont ni demandeurs d’asile ni réfugiés. Par considération de cette substitution de définition, le migrant quitte son pays, mais ses droits fondamentaux ne sont pas remis en cause. Son immigration se fait volontairement pour des raisons qui lui sont personnelles ou professionnelles. Il est important de mentionner que les droits humains du migrant sont à protéger et à respecter, peu importe son statut dans le pays qui le reçoit. Il ne peut pas non plus être détenu ou renvoyé de force dans son pays sans raison plausible. Mais, il peut quitter le pays lorsqu’il le souhaite.