Gestion locative immobilière : les conditions légales à connaître

Vous souhaitez vous lancer dans un projet d’investissement locatif ? Cela peut vous garantir d’importants gains du moment que vous assurez la gestion de votre activité. Notez que vous avez la possibilité d’engager un spécialiste en gestion locative immobilière si vous le jugez nécessaire. Il faut toutefois prendre en compte les différents points suivants avant de vous lancer.

Le point à retenir pour devenir un professionnel en gestion locative immobilière

Le fait de choisir un spécialiste en gestion locative permet en principe de confier votre bien immobilier à une personne de confiance. Il peut par exemple s’occuper de votre investissement si vous n’avez pas assez de temps à consacrer. Il faut toutefois prendre le temps de bien choisir le prestataire au lieu de foncer tête baissée.

Vous devrez pour cela insister sur les performances et le professionnalisme de l’agent qui s’occupera de votre bien. Il est tout à fait possible d’insister sur certains documents avant de l’engager. Vous pouvez en effet prendre en compte les différents éléments suivants :

  • La carte professionnelle du spécialiste qui s’occupera de votre bien : le document doit être de catégorie G tout en étant délivré par la CCI.
  • La souscription à une assurance responsabilité civile de la part du prestataire que vous choisirez.
  • Le mandat de gestion locative qui désigne le prestataire qui vous convient

La gestion locative immobilière insiste sur le cas du propriétaire et du locataire

L’intervention d’un gestionnaire pour l’investissement permet en principe d’apporter de l’équilibre à votre projet. Le spécialiste se base dans ce cas sur les rapports entre le propriétaire et son locataire. Vous aurez plus de précisions sur certains points en vous basant sur la loi Alur.

Ce dispositif a connu quelques mises à jour dans le but de l’adapter aux évolutions du marché locatif. Les modifications flagrantes ont concerné les besoins du propriétaire, mais aussi les conditions d’interventions de l’agent en charge du bien.

La loi Alur insiste aussi sur le préavis d’une durée de 3 mois en cas de déménagement du locataire. Il est important de respecter cette condition pour que le propriétaire puisse trouver un nouveau locataire pour le logement. À souligner que la durée du préavis peut être revue à 1 mois dans certaines conditions.

La gestion locative immobilière insiste aussi sur les honoraires de l’agent

Il ne faut pas vous précipiter à engager un mandataire même si vous avez déjà vu son profil. Vous devrez en effet insister sur le plan budgétaire pour assurer le bon déroulement de l’investissement. Il faut en effet prendre en compte le paiement de chaque prestation réalisé par le spécialiste en charge de votre bien immobilier.

Il est plus judicieux de vous informer sur la loi Alur sur les honoraires à adopter. À souligner que quelques facteurs peuvent être déterminants sur ce point. Le tarif à préparer peut par exemple dépendre du résultat de la visite que le mandataire fera avant de commencer son travail.

L’état du bâtiment peut en effet impacter sur la facilité de recherche de locataire. Un tarif minimum de 4 €/m² est souvent appliqué par les prestataires dans le domaine. Vous pouvez en outre vous attendre à ce que le tarif augmente considérablement dans certaines situations.

Le point sur l’annonce liée à une prestation de gestion locative immobilière

Notez que le gestionnaire que vous choisirez se basera sur la loi Alur pour réaliser une annonce concernant votre bien. Le spécialiste doit ainsi évoquer le type de location à réaliser sur le bâtiment. Les loyers mensuels seront aussi pris en compte pendant la rédaction de l’annonce.

À cela s’ajoutent les charges qui peuvent être liées à l’investissement. La surface totale du logement sera aussi prise en compte dans l’annonce. Celle-ci est en principe évoquée en m². D’un autre côté, le document comportera aussi la commune dans laquelle se trouve le bâtiment.

Il ne faut pas négliger l’affichage des honoraires du mandataire. Cela est loin d’être une obligation et beaucoup décident de ne pas l’afficher. Vous pouvez toujours vous référer à la loi du 6 juillet 1989 (loi n° 89-462) si vous le souhaitez.