Le nombre de personnes portant plainte contre le harcèlement atteint une proportion vertigineuse en France. Le harcèlement peut prendre plusieurs formes, il peut être moral, sexuel, téléphonique… et la liste est exhaustive.
Le harcèlement est une forme de maltraitance pouvant être l’acte d’un individu ou d’un groupe de personnes. Son but est d’affaiblir ou même de détruire la victime. Il porte délibérément atteinte à l’intégrité psychologique, morale ou physique de la personne.
Considéré comme délit par le droit français, le harcèlement est puni par la loi et est passible d’emprisonnement. Les peines prévues pour ce délit varient en fonctions de plusieurs critères. La répétition et la durée sont les principales causes déterminant ces peines. Un harcèlement qui a duré une semaine ne sera pas sanctionné comme un autre qui a duré un an. Le second sera plus sévèrement puni, vu les répercussions que cela a dû avoir sur la victime.
La liste des harcèlements
La liste des harcèlements pouvant être étirée à l’infini, survolons les cas les plus répandus. En premier lieu, il y a le harcèlement moral en milieu professionnel. Il porte atteinte aux conditions de vie et de travail d’autrui, l’équilibre psychologique de la victime est aussi mis à mal. Dans le cas où des sanctions disciplinaires sont prises à l’encontre de l’employé du fait d’un harcèlement, la loi prévoit 2 ans d’emprisonnement et une amende de 30 000 euros.
Il y a aussi le harcèlement en milieu scolaire. Pouvant se présenter sous différentes formes comme des violences physiques, des moqueries ou propagation de fausses rumeurs, cette forme de harcèlement peut avoir des conséquences néfastes sur le développement de l’enfant.
Le plus en vogue, même dans le haut sphère politique est le harcèlement sexuel. C’est le fait de répéter à une personne des propos à connotation sexuelle, et ce de façon répétée, afin de porter atteinte à sa dignité, ou en l’intimidant avec des paroles offensantes, tout cela dans le but d’obtenir des faveurs sexuelles. Ce délit est puni de 2 ans d’emprisonnement et d’une amende de 30 000 euros.
Enfin il y a le harcèlement téléphonique. Ce procédé vise à déstabiliser, même à terroriser la victime par des appels répétés et malveillants pour nuire à sa tranquillité. Ces appels doivent être émis contre la volonté de la victime, pour qu’il y ait harcèlement. La définition est large et peut concerner les messages sur répondeurs comme les appels muets.